Triangle de Karpman (Dernière partie : Le persécuteur)

Le dernier rôle dans le triangle de Karpman est le persécuteur. Il a une attitude qui met la faute sur les autres. Le persécuteur a tendance à critiquer, accuser ou oppresser les autres. Les personnes qui ont ce rôle peuvent vouloir se sentir supérieures en se montrant rigides et autoritaires. Parfois les gens vont dire qu’elles sont narcissiques, mais qu’est-ce que c’est réellement ?

blog triangle Karpman persécuteur
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Que fait le persécuteur?

En premier lieu, le persécuteur a tendance à rabaisser d’avantages la victime. Il dégage un égoïsme malsain menant à s’occuper de lui au détriment des autres. Ainsi, il augmente temporairement son estime en se donnant une illusion de supériorité sur eux. Le persécuteur prend en compte ses besoins avant d’agir. C’est-à-dire qu’il n’agit pas si cela n’est pas dans son intérêt. La personne persécutrice considère avoir raison et veut imposer sa vision. Elle a tendance à dire quoi faire et quoi ne pas faire selon elle. Elle ne se démontre pas flexible ni ouverte d’esprit. C’est elle qui a toujours raison...selon elle.

En raison de ce qui précède, il est facile de comprendre que cela est difficile pour son entourage. Le persécuteur peut s’attirer de la rancune et de la haine autour de lui. Il a des comportements désagréables et parfois agressifs qui ont des impacts négatifs sur ses relations. En effet, il peut être oppressant pour son entourage et ces derniers peuvent tenter de l’éviter pour cette raison. En raison du fait qu’il n’accepte pas ses torts, il les transfert envers les autres. Cela a pour effet d’être épuisant pour ceux qui l’entourent.

Le rôle de challenger et la conclusion du triangle de Karpman

Est-ce possible de convertir ce rôle dramatique vers un autre plus vertueux. La réponse est oui. Il est possible de changer le rôle de persécuteur vers un rôle de challenger. Pour ce faire, il faut apprendre à devenir un facilitateur qui tend à accompagner. Nous comprenons ici qu’il doit travailler sa souplesse et son ouverture d’esprit. Ce qui veut dire qu’il doit accepter les différences dans le non-jugement. De cette façon, il devient plus utile envers la victime devenue créateur. Ainsi, le challenger donne une nouvelle tourne plus positive à ses relations.

En conclusion, nous pouvons voir différents aspects à travailler pour sortir du triangle de Karpman. Que ce soit l’estime de soi, la communication ou la découverte de nos limites, il est important de faire un cheminement personnel. C’est ainsi que l’on peut transférer du triangle de Karpman vers le triangle vertueux. Pour cela, il ne faut pas hésiter à demander l’aide d’un professionnel. Avoir le support d’une personne neutre et de bons outils, cela est généralement beaucoup plus simple que de tenter de le faire seul.